Informations importantes sur la directive européenne sur le temps de travail
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Note de réunion avec le Cabinet de la Commissaire Marianne THYSSEN, 29 juin 2015 Berlaymont, BRUXELLES.
Directive européenne sur le temps de travail
Note de réunion avec le Cabinet de la Commissaire Marianne THYSSEN
29 juin 2015 Berlaymont, BRUXELLES.
Présente
Commission européenne-Inge BERNAERTS Membre du Cabinet et Sacha GARBEN Cabinet Services juridiques avec un autre collègue de travail ;
Délégation des services d'incendie et de secours-Chris Addiers : Président FEU (B), Finian Joyce : Secrétaire FEU (IRL), Des Prichard : Expert WTD FEU (UK), Paul Walker : CFOA (UK), Dennis Davis : Commission Europe CTIF (UK), Herman Greven : AGBF (D), Christophe Marchal : FNSPF (F) et Maïka Billard : FNSPF (F)
Commentaires d'ouverture
Inge Bernaerts s'est excusée de l'absence du Commissaire Thyssen qui a été convoqué à une réunion urgente du Cabinet (il a été suggéré que cela concernait la Grèce). Elle a déclaré qu'elle ferait un compte-rendu à la commissaire qui souhaitait rester vigilante et informée par les parties prenantes en restant "à l'écoute".
Un briefing sur les sujets de préoccupation et le contexte opérationnel de la FRS, notamment en ce qui concerne les impacts de la directive sur le temps de travail (WTD), a été fourni par la FEU et le CTIF. Ils ont pris soin d'expliquer la diversité, les approches distinctes et les rôles culturels que la FRS joue en Europe. En ce qui concerne les questions liées à la directive sur le temps de travail, le briefing a suivi dans les grandes lignes un document soumis à la Commission par la FEU avant la réunion, dont une copie est jointe.
Le CTIF a formulé des commentaires supplémentaires concernant les difficultés spécifiques que la CMD peut poser aux volontaires opérant dans des unités de petite taille ou éloignées, la nature professionnelle des FRS, leur valeur quantifiée pour les communautés, le niveau généralement élevé des employeurs des FRS et le souci mutuellement partagé par toutes les parties de la santé et du bien-être de tous les pompiers.
En outre, des questions ont été soulevées concernant la récente consultation (révision du WTD 2003/88/EC) qui s'est terminée le 15 mars 2015 et les possibilités de résultats probables. Il a également été souligné que si la FEU et le CTIF ne sont pas des partenaires sociaux et ne sont donc pas des consulteurs officiels, ce sont leurs membres qui sont directement impliqués.
Discussion
En réponse, IB a indiqué que le souhait était de "moderniser" le WTD et de ne pas renforcer ou relâcher les contrôles de l'emploi. Les questions sont complexes dans la mesure où il est nécessaire d'empêcher les volontaires qui ne prennent pas soin d'eux-mêmes de s'automutiler tout en permettant une certaine flexibilité pour faire fonctionner un service 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Les définitions sont importantes : limites d'heures, agrégation, programmation, etc. et les conseils de la DG ECHO via les services de protection civile des Etats membres tendent à indiquer que le FRS gère actuellement la situation. Des difficultés existent, mais il est suggéré qu'il s'agit en partie d'une interprétation de la directive par les États membres. IB demande ensuite à SG de commenter la situation juridique.
Le SG suggère qu'il existe déjà des options pour faciliter les situations qui concernent l'UFE et le CTIF. Le test décisif pour déterminer si un pompier est un "travailleur" au sens de la directive sur le travail temporaire est de savoir (1) s'il a un rôle subordonné (2) et s'il reçoit une rémunération. Si la réponse à l'une ou l'autre de ces questions était "non", il était exclu. De la même manière, un travailleur pouvait être automatiquement visé par la section 17(1) ou se retirer collectivement. Les périodes de référence pouvaient être agrégées de 6 à 12 mois afin de gérer les périodes de pointe ou d'activité intense et l'exclusion des périodes de crise permettait de tenir compte de l'extension de la période hebdomadaire de 48 heures avant le repos.
La discussion s'est poursuivie avec la FEU et le CTIF qui ont donné des exemples pratiques de la manière dont les règles actuelles varient entre les États membres, au sein des États et au niveau local. L'impact de la directive sur le temps de conduite a été cité comme un exemple de conflit entre la directive sur le temps de travail et la directive sur le temps de travail et de nombreux exemples ont été donnés pour illustrer l'importance de la planification pour maintenir la protection opérationnelle globale d'une communauté. Des discussions ont eu lieu sur les conditions juridiques citées, telles que la non-transférabilité des congés annuels en heures cumulées, la difficulté de clarifier les responsabilités en matière de recodage des heures pour les personnes ayant des contrats multiples, la manière dont la définition du temps de disponibilité pourrait aider à résoudre le problème du moment où certains équipements ou véhicules fournis deviennent des "avantages en nature" à comptabiliser comme une rémunération.
En ce qui concerne la consultation en cours sur les DTW, IB a déclaré que l'analyse était toujours en cours et que les propositions de législation ne seraient pas présentées avant le cycle prévu de 2016 en raison d'autres pressions. Le seul aperçu offert est que les réponses ont été d'un bon niveau et qu'elles étaient diverses dans leur soutien aux différentes options et ont offert de nombreuses suggestions.
IG indique que la Commissaire souhaite maintenir ce type de dialogue et que si des propositions législatives voient le jour, elle sollicitera notre avis.
Résultat
La réunion a été considérée comme productive. L'objectif initial était d'assurer un dialogue continu avec la DG EMPL, ce qui a été réalisé.
De plus, la discussion avec les services juridiques du cabinet a permis d'explorer de nouvelles idées et de nouveaux domaines qui pourraient être exploités au profit des pompiers et il a été convenu avec IG de poursuivre ce travail. Il a été convenu que Des Pritchard (FEU) rassemblerait une série de questions et de points à clarifier et les transmettrait à Sacha Garben. Celle-ci y répondra, ce qui permettra à la Commission, à la FEU et au CTIF de continuer à explorer les moyens de rendre l'impact de la CMD plus gérable. Dennis Davis travaillera avec DP et la FNSPN pour rassembler les points spécifiques du CTIF à inclure dans la soumission.
La réunion a duré un peu plus d'une heure.
Dennis Davis
Vice-président
Directive européenne sur le temps de travail
Réunion avec la commissaire Marianne Thyssen - 29 juin 2015
Délégation représentant la FEU (Federation of the European Union Fire Officers Association), le Comité technique international pour la prévention et l'extinction des incendies (CTIF), l'AGFB (Arbeitsgemeinschaft der Leiter der Berufsfeuerwehren) et la FNSPF (Fédération Nationale Sapeurs Pompiers de France).
La Fédération des associations de sapeurs-pompiers de l'Union européenne (FEU) représente les services d'incendie et de secours/services d'urgence civile de 23 pays européens. La FEU est une organisation paneuropéenne établie de longue date, dont les membres sont des chefs de service de toute l'Europe.
Depuis plusieurs années, la FEU, soutenue par nos collègues du CTIF, discute de la directive européenne sur le temps de travail (DTT) et de son impact sur le travail des services d'incendie et de secours en Europe. Nos discussions ont porté sur l'impact de la DTT sur l'efficacité des opérations, l'impact sur notre personnel, le recrutement et la fidélisation et les conditions de service.
Les principaux domaines d'examen se sont concentrés sur les questions suivantes :
- La semaine de 48 heures et le travail de nuit
- L'impact sur les travailleurs à temps partiel
- L'impact sur les volontaires
- La définition du temps de travail pour les pompiers et les travailleurs des services d'urgence
- La définition du temps de disponibilité pour les pompiers et les travailleurs des services d'urgence
- Le lieu où les pompiers se mettent en disponibilité
- Le cumul des heures pour les sapeurs-pompiers qui ont d'autres emplois.
- Responsabilités des employeurs lorsque les pompiers ont plus d'un emploi
La semaine de 48 heures et le travail de nuit.
En raison de la nature même des urgences, les pompiers peuvent être amenés à travailler plus longtemps que ce qui est normalement prévu. Contrairement à un employé qui travaille dans une usine, un magasin, un local commercial ou un bureau avec des heures de début et de fin de journée régulières, un pompier peut être amené à rester sur les lieux d'une urgence au-delà de ses heures normales de travail, ce qui peut l'obliger à renoncer à ses pauses normales et à ne pas bénéficier d'une pause de 11 heures avant de reprendre le travail.Les cadres supérieurs des services d'incendie et de secours/services d'urgence civile considéreront toujours la santé et le bien-être des pompiers comme étant de première importance et pourront prévoir un repos compensatoire avant le début de la journée de travail suivante. Toutefois, les circonstances peuvent faire en sorte que le pompier ne soit pas en mesure de prendre un repos compensatoire.Dans le cas des pompiers qui ont plus d'un employeur, il se peut qu'ils soient appelés à intervenir en cas d'urgence pendant la nuit et qu'ils doivent ensuite se rendre à leur autre emploi le matin sans prendre immédiatement un repos compensatoire. Dans de telles circonstances, qui serait responsable de la compilation des heures travaillées, serait-ce chaque employeur individuel et, dans ce cas, comment l'employeur saurait-il combien d'heures le pompier a travaillé pour l'autre employeur.
L'impact sur les travailleurs à temps partiel.
Dans de nombreux pays européens, le Service d'incendie et de secours/Service de secours civil est composé de pompiers à temps plein et de pompiers à temps partiel. De nombreux pompiers à temps partiel ont un autre emploi qui est souvent leur emploi principal. Dans leur emploi principal, ils peuvent travailler entre 35 et 48 heures par semaine.Si les heures qui constituent la semaine de 48 heures spécifiée dans le WTD sont un maximum d'heures cumulées entre plus d'un employeur, cela limiterait ou restreindrait considérablement la capacité des services d'incendie et de secours/services d'urgence civile à recruter des pompiers parmi la main-d'œuvre générale. Il est essentiel de reconnaître que la majorité des pays européens comptent sur un service d'incendie et de secours/service d'urgence civile composé de pompiers à temps plein et à temps partiel. S'il y avait des restrictions sur le nombre d'heures qu'un pompier à temps partiel pourrait travailler en raison des heures qu'il travaille pour son employeur principal, cela aurait un impact sérieux sur l'efficacité opérationnelle des services d'incendie et de secours/services d'urgence civile à travers l'Europe et dans certains pays, cela pourrait entraîner l'incapacité du service d'incendie et de secours/service d'urgence civile à fonctionner efficacement.
L'impact sur les volontaires.
Dans les services d'incendie et de secours/services de secours civils de l'UE, de nombreux pompiers volontaires constituent une partie essentielle du service opérationnel d'intervention d'urgence de chaque pays. Les volontaires peuvent travailler entièrement sans aucune forme de rémunération, certains peuvent recevoir des frais accessoires de déplacement, d'équipement personnel, etc. et d'autres peuvent recevoir une cotisation annuelle pour leur disponibilité ou une autre forme de petite rémunération. Ils sont désignés comme "volontaires" dans chaque État membre et sont considérés comme différents, en termes de contrat de travail, des employés rémunérés à temps plein ou à temps partiel. Ces volontaires auront presque certainement un emploi rémunéré à plein temps ailleurs aux fins de la directive sur le travail temporaire. Ils consacrent également une grande partie de leur temps au service local d'incendie et de secours/service d'urgence civile, notamment pour la formation, l'entretien des équipements et la réponse aux appels d'urgence. Il est essentiel que le WTD reconnaisse ces volontaires comme étant distincts de la main-d'œuvre salariée. Ces volontaires jouent un rôle similaire à celui de la personne qui dirige un club sportif local en dehors de son travail rémunéré normal ou qui dirige un groupe de scouts ou un groupe de jeunes similaire en dehors de son travail rémunéré normal. Si les heures de travail des pompiers "volontaires" sont considérées comme du temps de travail aux fins de la directive sur le travail temporaire, cela aurait un impact négatif important sur la capacité de nombreux États membres à gérer leur service d'incendie et de secours/service d'urgence civile.
La définition du temps de travail et du temps de disponibilité des pompiers et des agents des services d'urgence
Dans de nombreux États membres, les pompiers travaillent selon un régime de service qui peut les obliger à rester à la caserne jusqu'à 24 heures d'affilée. Au cours de cette période de 24 heures, et généralement pendant la nuit, les pompiers sont autorisés à se reposer et à dormir et ne sont pas tenus de travailler, sauf s'ils doivent répondre à un appel d'urgence.Cette période pendant laquelle les pompiers peuvent se reposer et dormir est souvent appelée "période de veille". D'autres groupes de pompiers, notamment les officiers et les pompiers à temps partiel, peuvent être de garde depuis leur domicile. Nous demandons que la WTD reconnaisse la façon dont les services d'incendie et de secours/services d'urgence civile fonctionnent dans la pratique et qu'un certain degré de flexibilité soit prévu pour permettre que le temps de disponibilité ne soit pas considéré comme du temps de travail, et que la WTD reconnaisse les différences dans la façon dont les services d'incendie et de secours/services d'urgence civile fonctionnent par rapport aux pratiques d'emploi plus générales que l'on trouve dans les bureaux, les magasins, les usines, etc, Le service d'incendie et de secours est un type de lieu de travail différent où les employés ne sont pas tenus de travailler 24 heures sur 24, mais doivent être "disponibles pour travailler" en cas de situation d'urgence.
L'endroit où les pompiers prennent du temps de disponibilité
Dans tous les États membres de l'UE, tous les services d'incendie et de secours/services d'urgence civile fournissent une capacité de réponse opérationnelle en cas d'urgence, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an. Dans les grandes villes, cette réponse d'urgence sera principalement assurée par des pompiers à plein temps (dans certains cas, elle sera complétée par des pompiers à temps partiel et des volontaires), et dans les petites villes, les communautés rurales et les villages, le service de réponse d'urgence sera assuré par des pompiers à temps partiel et des volontaires.Les pompiers peuvent être tenus de rester sur leur lieu de travail, mais être en mesure de se reposer ou de dormir dans le cadre du service d'intervention d'urgence ; les pompiers peuvent se reposer dans un endroit situé à l'intérieur du périmètre mais séparé de la caserne, et être immédiatement disponibles pour répondre à un appel d'urgence ; les pompiers peuvent se reposer loin de la caserne, à leur domicile ou ailleurs, mais être également disponibles pour répondre immédiatement à un appel d'urgence.Le facteur clé dans tous ces cas est que le pompier n'est pas tenu d'entreprendre un travail et qu'il peut se reposer et dormir, mais il doit être disponible et capable de répondre à un appel d'urgence ; la différence est l'endroit où le pompier peut prendre ce repos ; il peut être dans la caserne, il peut être loin de la caserne mais dans les limites de la caserne ou il peut être à la maison du pompier ou ailleurs.Les membres de la FEU s'accordent généralement à dire que si le pompier n'est pas tenu de travailler et qu'il peut se reposer et dormir, ces heures ne doivent pas être classées comme temps de travail au titre de la WTD et ne doivent pas constituer des heures de travail pour le calcul de la semaine de travail maximale de 48 heures.
Le cumul des heures pour les pompiers qui ont d'autres emplois
De nombreux sapeurs-pompiers ont un autre emploi rémunéré. Certains pompiers à temps plein ont un autre emploi rémunéré pendant leurs jours de congé ; cela n'est pas différent d'autres secteurs où les employés qui ont un emploi à temps plein pendant la journée peuvent conduire un taxi ou travailler dans un bar pendant leur temps libre.De nombreux pompiers à temps partiel ou volontaires ont un emploi à temps plein en dehors du Service d'incendie et de secours/Service d'urgence civile. Dans ce cas, les pompiers à temps partiel ou volontaires peuvent travailler environ 40 heures par semaine avec leur emploi à temps plein, et dans certaines circonstances, ils peuvent dépasser ce nombre d'heures s'ils font des heures supplémentaires.Les pompiers à temps partiel ou volontaires sont tenus de participer à des séances de formation régulières avec leur service d'incendie et de secours/service d'urgence civile ; ils peuvent être tenus de se rendre à leur caserne de pompiers locale pour entretenir leur équipement et ils devront répondre à des appels d'urgence. Les pompiers à temps partiel ou volontaires travaillent un nombre d'heures variable, mais si ces heures sont ajoutées à leur emploi à temps plein, le total peut dépasser 48 heures par semaine.De même, les pompiers à temps plein peuvent travailler environ 40 heures par semaine pour leur service d'incendie et de secours/service d'urgence civile et peuvent également travailler plus de 10 heures par semaine dans un autre emploi, par exemple en conduisant un taxi, en travaillant dans un bar, etc.La WTD n'est pas claire sur le cumul des heures si un employé a plus d'une forme d'emploi rémunéré, sur la personne responsable de la collecte des heures qu'un employé peut travailler s'il a plus d'un employeur et sur les conséquences d'un cumul des heures dépassant 48 heures dans de telles circonstances.La FEU souhaite préciser au Commissaire que la capacité des services d'incendie et de secours et des services d'urgence civile dans l'UE dépend d'un mélange de pompiers à temps plein, à temps partiel et volontaires. Toute restriction sur la capacité des pompiers à avoir plus d'un employeur et à dépasser 48 heures lorsque tous les emplois sont cumulés, aurait un impact significatif sur l'efficacité opérationnelle de tous les services d'incendie et de secours et des services d'urgence civile, dans tous les États membres.
Responsabilité des employeurs lorsque les sapeurs-pompiers ont plus d'un emploi
Ce point est lié au commentaire précédent dans les circonstances où les pompiers ont plus d'un emploi. Dans de telles circonstances, un pompier peut dépasser 48 heures par semaine sans qu'aucun des employeurs individuels ne soit au courant de ce fait. Si un pompier a plus d'un employeur et que toutes les heures de travail doivent être agrégées aux fins de la DRE, cela présentera sans aucun doute des difficultés importantes pour un enregistrement correct et efficace des heures.Cela pourrait amener les employeurs de pompiers à temps partiel et de pompiers volontaires à ne plus autoriser leur personnel à effectuer des tâches de lutte contre les incendies et de services d'urgence pendant leur temps libre, ou cela pourrait amener les employeurs à restreindre les heures que leur employé peut consacrer aux activités des services d'incendie et de secours.
Prise de position du CTIF sur la directive sur le temps de travail (2011) Renforcée Belgrade 2014
-Compte tenu du fait que plus de 2,7 millions d'individus au sein de l'Union européenne sont librement engagés dans des tâches de protection de leurs concitoyens en temps de péril et au risque personnel considérable ;
-Vu les conclusions de la réunion de la Commission européenne du C.T.I.F. (Comité Technique International de Prévention et de Lutte contre l'Incendie) organisée à Paris le 8 mars 2008 ;
-Vu la proposition d'action produite par les membres du C.T.I.F. en juin 2008 et approuvée par la Commission Europe du C.T.I.F. qui s'est tenue à Colmar (France) le 19 septembre 2008 ;
-Vu la décision de continuer à rechercher vigoureusement la reconnaissance des pompiers comme travailleurs en Europe prise par la Commission Europe de la C.T.I.F. qui s'est tenue à Ostrava (République Tchèque) le 22 juillet 2009 ;
-Vu la déclaration finale de la Conférence européenne de lutte contre l'incendie concernant la création d'une Conférence européenne des organisations européennes adoptée à Leipzig (Allemagne) le 10 juin 2010 ;
-Vu la décision de la Commission européenne de promouvoir le cas des volontaires et leurs activités de citoyenneté active dans le cadre de l'Année des Volontaires 2011 ;
-Vu la communication de la Commission européenne du 21 décembre 2010, lançant la 2ème phase de la consultation des partenaires sociaux européens concernant la révision de la directive 2003/88 du Parlement européen et du Conseil du 4 novembre 2003 concernant certains aspects de l'aménagement du temps de travail.
Les Organisations européennes de sapeurs-pompiers
ont approuvé les positions communes suivantes :
- Reconnaissent avec satisfaction la prise en compte par la Commission européenne
- Des contraintes particulières de l'exercice des fonctions de sapeur-pompier professionnel concernant les heures de garde.
- De la reconnaissance du statut particulier des sapeurs-pompiers volontaires qui, en tant que citoyens libres, s'engagent au service de la sécurité de la population.
- Soulignent la nécessité de préserver au sein de tous les Etats membres les divers modèles nationaux d'organisations de sapeurs-pompiers (corps, brigades, services de secours et de lutte contre l'incendie) afin qu'ils puissent poursuivre leur service public de protection, à un coût raisonnable pour les finances publiques, au quotidien et en temps de crise, des populations locales contre les risques courants et majeurs, afin d'atténuer les lourdes conséquences humaines et financières des catastrophes.
- Demander une exception à la directive sur le temps de travail en se référant aux législations nationales respectives pour programmer les heures de travail et d'activité des pompiers, dans le respect de leur santé et de leur sécurité, en raison de l'urgence de leur mission de protection civile.
- l'urgence de leur mission de protection civile
- les horaires contraignants de jour et de nuit exigés des services d'incendie et de secours pour protéger les communautés,
- les exigences organisationnelles et fonctionnelles demandées aux pompiers par les Etats membres (sachant que ces services sont à la fois composés de pompiers professionnels, à temps partiel et volontaires),
- la nécessité de préserver la capacité de chaque État membre de l'Union européenne à répondre à ses obligations en matière de protection des personnes, des biens et de l'environnement.
- Demander (dans le cas où une telle solution ne peut pas être acceptée de manière à placer les exigences de la directive sur le temps de travail sur les pompiers et une obligation pour les tribunaux de considérer l'application de la directive sur les pompiers)
- l'exclusion des pompiers du champ d'application de la directive, en cas de catastrophes exceptionnelles.
- l'inclusion d'une réduction spéciale des heures de travail pour ceux qui travaillent comme pompiers lorsque ce travail est leur emploi principal sous la forme de :
- d'équilibrer le temps consacré aux différentes tâches dans des conditions de travail équivalentes
- accepter les variations de temps entre la partie active et la partie inactive des postes de travail
- la fixation de périodes de repos compensatoire.
- L'exclusion des pompiers qui entreprennent ce travail comme emploi secondaire à temps partiel ou volontaire - en adoptant les principes - prévus par la communication du 21 décembre pour le domaine de la directive dans les éventuelles options n° 1 ou n° 2 - que le travail est un service civique gratuit ou indemnisé, actif, intermittent, éventuel, marginal et subordonné au devoir de protection des citoyens, de leurs biens et de l'environnement, différent d'une activité de travailleur ordinaire.
- Décider de ;
- de continuer à communiquer aux fonctionnaires qui dirigent la deuxième phase de consultation le ;
- nature diverse des systèmes de devoir et des tâches entreprises par les pompiers et les secouristes en Europe et ;,
- les éventuelles conséquences négatives et involontaires découlant de la directive ;
- convenir, en tant qu'équipe, de faire valoir nos positions communes auprès de la Commission européenne, du Parlement, du Conseil, des comités et des pouvoirs publics nationaux et publics des États membres.